Le topo
Le New York Times raconte grâce à une série de portraits époustouflants le quotidien de personnes sans-abris.
L’histoire
C’est peut-être les personnes dont on entend le moins parler dans les médias : des vies vécues dans l’indifférence souvent, et dans la rue, surtout. Leurs noms ? Paige, Talid, Maria, Eric, Suzi, Jose… Tous sans-abris, ils sont interviewés pour parler de leur bataille quotidienne. Parce que leurs témoignages sont précieux et qu’ils ont le pouvoir d’ouvrir nos mirettes, voici les deux qui nous ont le plus marqués :
Yvonne, 66 ans, Californie :
“C’est arrivé vite : un jour, plus de travail, plus d’argent. Je me suis arrangée avec ma proprio pour lui payer le dernier loyer et éviter d’être expulsée et je me suis installée dans ma voiture, avec mes deux chats. Je la conduisais toute la journée avant de me garer sur un parking pour la nuit. Ça a duré 7 ans et 7 mois et ce fut très ennuyeux, hormis les moments à la bibliothèque.” Lire la suite…
Jose, 29 ans, NYC :
“Au Venezuela, j’étais taxi-moto. Mais avec la crise que connaît mon pays, je ne trouvais plus de nourriture au supermarché ou d’essence à la station… Alors je suis parti quelque temps au Pérou avant de rejoindre la plupart de mes amis qui étaient partis aux États-Unis. En arrivant à la frontière, j’ai été détenu pendant 8 jours avec mes enfants avant de finir dans un hôtel pour migrants à Time Square. Lire la suite.
Crédits : Lauren Tamaki / New York Times