Imaginez un immeuble de 15 appart’, où vous pourriez choisir vos 14 voisins… N’avoir qu’à monter un étage pour assister à une conférence, voir une expo ou faire de nouvelles rencontres autour d’un dîner ? C’est la réalité des habitant·es du projet Treehouse, qui remettent au goût du jour les principes de la vie en micro-communauté, version 2022 :
Togetherness : le nouveau luxe
Quand Archer, 38 ans, a quitté Facebook pour un nouveau job, elle aurait pu louer un appartement cossu sur les hauteurs d’Hollywood. Mais pour elle, le luxe, ce n’est plus ça. C’est plutôt “avoir de très bonnes conversations le soir avec des personnes qui ne sont si mes collègues, ni des membres de ma famille”.
Un modèle pour ré-inventer les villes
Quand les fondateurs se rencontrent en 2016, ils font le même constat : oui, ils ont réussi professionnellement, mais ils se sentent plus seuls que jamais. Inspirés par le livre Lost Connections de Johann Hari, les 2 afro-américains mettent le doigt sur les causes : les loyers qui montent en flèche, les voisin·es qui ne se rencontrent jamais, la façon dont les quartiers séparent les gens par minorités, classes, âges et intérêts. Treehouse est née pour y remédier.
Compenser le fait de travailler seul
À l’heure où la pandémie et le nomadisme digital ont fait perdre des repères collectifs, vivre en communauté nous permettrait de recréer ces “mini-sociétés” que nous avons perdues. Pas encore convaincu·es ? Les intérêts financiers et green sauront peut-être vous tenter…
Crédit illu : R. Wong, I. Rinaldi, M. Paukova, Treehouse