21 millions. C’est le nombre d’Américains qui ont quitté leur job en 8 mois… La faute (ou grâce) à la pandémie, le retour d’un débat sur notre relation au travail et la perspective d’une vie plus équilibrée. Le phénomène se fait aussi ressentir chez nous et a un nom, The Great Resignation. Petit topo :
La révolte des travailleurs. Il fallait vraiment être au bout du rouleau ou très sûr de soi pour plaquer son CDI en plein confinement. Mais avec le retour à une vie (presque) normale, beaucoup ont eu une révélation : plus envie de se tuer à la tâche, encore moins pour des clopinettes. Résultat ? Une pénurie de main-d’œuvre dans l’hôtellerie, la restauration ou le service à la personne, mais pas que…
Tout quitter en live. Les cols blancs s’y mettent également et ils ne partent pas en silence : on ne compte plus les vidéos TikTok rassemblées sous le hashtag #quitmyjob ou les threads Twitter d’employés énumérant les raisons de leur départ. Le concept va même jusqu’à filmer sa démission en live, comme Shana Blackwell et son légendaire « I fucking quit » visionné plus de 8 millions de fois.
Faire bouger les lignes. Le confifi et son home office forcé nous aura au moins appris ça : le travail n’a plus un rôle central dans la définition de notre identité et il est grand temps de faire passer notre santé mentale avant…
Une petite démission pour l’homme, un Big Quit pour l’humanité !