“En éco, l’outil le plus puissant n’est pas l’argent, ni même l’algèbre. C’est un crayon. Parce qu’avec un crayon vous pouvez redessiner le monde.”
Celle qui l’a dit, c’est l’économiste Kate Raworth, à l’origine d’une théorie qui pourrait bien nous sortir de la mouise écologiquement et socialement parlant, si on prenait la peine de l’écouter 5 minutes…
Remplacer la courbe de croissance par un donut
Dans son best-seller La Théorie du Donut, Kate Raworth plaide pour un changement de paradigme : ce n’est pas la course à la croissance qui rééquilibrera les inégalités, mais plutôt l’invention d’économies regénératives et distributives. Une sorte de ying et yang entre nos besoins humains et les limites de notre planète…
Et c’est grâce à la forme d’un beignet sucré qu’elle décrit cet espace de cohabitation : promis, c’est limpide lorsqu’on écoute son Ted Talk ou qu’on se penche sur son schéma !
Une théorie testée à Amsterdam
“Comment faire prospérer notre ville, tout en respectant le bien-être de chacun et la santé de la planète ?”, c’est la question que se sont posé des élu·es néerlandais·es. Ni une, ni deux, les projets “donut friendly” ont fleurit : économie circulaire, agriculture urbaine, nouveau traitement des déchets, construction de logements sociaux… Un succès tel que Bruxelles et Portland veulent faire de même.
Si on nous avait dit qu’on pourrait changer le monde avec une pâtisserie…
Crédit illu : Simon Landrein