C’est le seul boulot qui demande d’être présent 24h sur 24 et 7/7… Pas étonnant que le burn out parental touche 66% des parent·es actif·ves, même en été :
Réveillé·es au chant du coq des mômes, sueurs froides au bord de la piscine, numéro de jonglerie entre biberon et coquillettes-jambon… Les vacances ne sont plus les mêmes lorsqu’on est à la tête d’une smala.
Alors avec les mamas et les papas de compét’ @cloudiies, @louisechabat, @roger_ormieres, @josepha_raphard, @leacr et @luigivacca on est allé respirer l’air frais des Alpes sur invitation du Club Med et mettre au tapis les tabous liés à la parentalité ! Objectif : faire une pause bien méritée niveau charge mentale et stress parental.
Et comme ce n’est pas notre genre de revenir les mains vides, on a emmagasiné tous·tes les expériences et les tips qu’iels nous ont partagé·es pour vous aider à décompresser avec ou sans les kiddos ! À forwarder sans modération aux copains et copines sous l’eau (et on ne parle pas de celle de la piscine…).
Commençons par planter le décor… 3 Resorts haut perchés dans les vallées alpines, des vues à couper le souffle, une team de momfluenceuses et une semaine pour profiter d’un programme #parentfriendly organisé par les pros du chill, aka le Club Med. Entre atmosphère chaleureuse, activités version montagne d’été et plaisir de reconnecter avec soi-même, ces sept jours ressemblaient à de v-é-r-i-t-a-b-l-e-s vacances pour parent·es en manque.
À l’occasion, Le Filtre s’est glissé entre les invité·es pour enfin craquer le code : comment fait-on pour arriver à décrocher pendant ces moments de liberté sans enfants ?
LE FILTRE : Bonjour Alison ! Sur les réseaux, on te connaît mieux sous le nom de @cloudiies. Fondatrice de la marque Tajine Banane, tu mènes ta vie entre boulot, voyages pro, conjoint et 3 enfants. Du coup en général, les vacances à 5, c’est plutôt prise de tête ou bouffée de liberté ?
Alison : C’est toujours un plaisir de partir en famille, mais il faut avouer que ça peut rapidement devenir un casse-tête avec 3 enfants ! Ce qui est agréable lorsqu’on vient à 5 au Club Med, c’est qu’on nous facilite vraiment la tâche en tant que parent. Toutes ces petites choses du quotidien qui peuvent peser pendant les vacances sont gérées par le Club : pas besoin de réfléchir à ce qu’on va cuisiner le soir, aux courses, au linge…
LF : Sur quel aspect de la vie familiale la charge mentale te pèse-t-elle le plus ?
A : J’ai beaucoup de mal à budgétiser par exemple, je n’aime pas du tout compter. Je préfère payer une seule fois et ne pas avoir à sortir ma CB toutes les 5 minutes, surtout quand il y a toujours un des enfants qui veut une glace ! Avec le Club Med, mon budget est déjà prévu puisque c’est une formule All Inclusive.
LF : Est-ce qu’il y a un avant et un après pour toi, grâce à cette semaine passée “solo” ?
A : La Alison qui repart des Alpes n’a pas changé, mais elle a compris plusieurs choses. Déjà, c’est la première fois que je partais seule : j’ai eu mon premier garçon à 18 ans, alors je n’ai jamais appris à être solo. J’ai presque toujours été 2, 3, 4 ! Être 1 c’est avoir le temps de se retrouver, d’analyser ses émotions, de creuser des sujets qui avaient été mis de côté pour se concentrer sur les autres…
LF : Qu’est-ce qui t’as permis de lâcher prise pendant ce séjour ?
A : Sûrement la sociabilisation ! J’aime être avec d’autres personnes, rigoler, les écouter… C’est surtout ça qui me permet de décrocher de mon quotidien. Mais ce que j’aime vraiment au Club Med, c’est la sociabilité choisie : je peux décider de boire un verre avec des gens rencontrés pendant une randonnée mais si j’ai envie d’être seule, je peux aussi remonter dans ma chambre, choisir une activité perso, lézarder au bord de la piscine, me faire un SPA…
Installé à 1750 mètres d’altitude, le Club Med des Arcs Panorama est immergé au cœur de la forêt des Alpes. L’inspiration pour l’extérieur comme l’intérieur ? Le style iconique de la designer Charlotte Perriand, qui donne envie de tout instagrammer… De la piscine aux suites familiales, on est pas bien là ?
LE FILTRE : Salut @leacr ! Toi aussi, tu es venue profiter d’une semaine sans ta fille ni ta femme, qui sont restées chez vous, au Portugal. Le but du voyage : tenter de décrocher un peu de la charge mentale dans un superbe cadre. C’était la première fois que tu partais à la montagne en été ?
LEA : Non, j’ai le souvenir d’être venue étant petite. Mais aujourd’hui, avec mes yeux d’adulte, c’est un véritable plaisir de pouvoir profiter de ces grands espaces et de l’air pur. Il y a quelque chose de privilégié à ne pas s’entasser sur une plage et pouvoir tester des activités comme la randonnée d’été ou la visite des villages alentour !
LF : À quel moment as-tu réalisé que les vacances ne seraient plus les mêmes à 3 ?
Léa : l’hiver dernier en République Dominicaine lorsque notre fille est tombée malade. C’était le jour de Noël, il n’y avait aucun médecin dispo, je ne savais pas vers qui me tourner. Ça m’est déjà arrivée d’avoir un rhume ou de la fièvre en voyage mais ça n’impacte que moi… Le fait que ça tombe sur elle, notre inquiétude, ça a vraiment retourné nos vacances.
LF : Quel est ton rapport à la charge mentale, surtout en voyage ?
Léa : Avec ma femme, on essaie de tout partager mais globalement, je suis la plus stressée. Je pense à tout, avec beaucoup de “au cas où” quitte à partir avec un surplus de bagage… Les vacances au Club Med me permettent de lever le pied, de faire sauter ces verrous qui peuvent m’empêcher de profiter d’un temps de qualité avec ma fille, ou sans elle si elle est prise en charge au mini-club. Parce que c’est OK de s’offrir une formule All Inclusive une fois par an pour se laisser porter, penser à soi, son bien-être et celui de ses enfants !
Qui dit Club Med dit aussi kids friendly : au Club Med de la Rosière, le Mini Club accueille les enfants de 4 mois à 17 ans ! Et il existe autant d’activités que de kids à occuper !
Quant aux adultes, ils ne sont pas en reste… Plutôt salle de fitness, session de massage avec vue sur la vallée, ou séance bouquinage sur balcon privé ? La seule contrainte est d’avoir l’embarras du choix !
LE FILTRE : On ne présente plus @louisechabat, mama/thérapeute installée à Marseille à la communauté de plus de 50 000 abonné·es qui discute chaque jour de maternité, féminisme et body-positivité ! Alors, est-ce que tu as retrouvé un peu de la Louise d’avant, pendant ce séjour ?
LOUISE : Cette semaine m’a fait comprendre que j’avais besoin d’un peu plus de fun dans ma vie que ce que je pensais. Je suis beaucoup trop sérieuse dans mon quotidien : mère, thérapeuthe, cheffe d’entreprise, je suis ultra boring (rires). N’être aucun de ces rôles pendant 7 jours m’a fait retrouvé la Louise de 14 ans, capable de danser comme une folle sur la piste, celle de 20 ans, healthy et spirituelle avec la rando, la méditation et le yoga. J’ai l’impression d’avoir re-vécu ma jeunesse en accéléré… C’est précieux.
LF : Quel a été le déclic qui t’as donné envie de tester le Club Med ?
L : l’été dernier et la régression de sommeil de mon fils, qui ne s’endormait qu’en poussette ou quand je l’allaitais… On s’est engueulé tout l’été. C’est à ce moment là que je me suis dit que les vacances à l’aventure, ce n’était plus possible, qu’il fallait une structure où les enfants peuvent être encadrés et les parents aidés.
LF : Finalement, ça tient à quoi un lieu de vacances #parentfriendly ?
L : À l’opportunité de pouvoir lâcher ce rôle quelques minutes ou quelques heures par jour. On veut pouvoir se rendormir, chiller entre potes, se faire masser au bord de la piscine et c’est normal ! Être parent-friendly, c’est s’occuper aussi bien des parents que des enfants pour qu’ils soient à bloc au moment de les récupérer, c’est nous rendre un peu de liberté !
Crédit photos & illu : Club Med / Hannah Jacobs