Aux U.S, les entreprises draguent même les salarié·es récalcitrant·es à grands coups de concerts, food trucks et autres goodies pour qu’iels se rabibochent avec la vie en open space. Sauf qu’à force de bosser du canap’, vous aviez oublié à quel point vous aviez du mal avec Jean-Louis de la compta… Alors pour ce 1er mai, on a mieux qu’un brin de muguet : voici une VF du guide du NY Times pour gérer les collègues sans trop de crispation.
Le serial « mansplaineur » qui sait tout mieux faire que tout le monde ? Il est temps de lui rappeler vos compétences : » il faut en revenir au factuel. Personne ne peut vous accuser d’avoir un ego surdimensionné lorsque vous dites que vous êtes chargée du développement d’un projet », explique Lucile Quillet, journaliste spécialiste du travail des femmes.
Un voisin de bureau un poil conspirationniste ? Un effort d’empathie vaut mieux qu’un bras de fer. Jouez plutôt le rôle du messager de confiance en essayant de comprendre comment et pourquoi votre collègue en est arrivé à penser que le vaccin va lui inoculer la 5G.
J-L passe ses coups de fil en haut-parleur et scrolle TikTok avec le son au max ? Approchez le avec la règle du “S.E.C” : Souriez (S), faites du eye contact (E) et restez calme (C), puis lancez-vous : “Tu dois croire que j’en fais un peu trop, mais j’ai pris l’habitude de travailler dans ma bulle et toutes ces distractions m’empêchent de me concentrer. Ça ne te dérange pas de baisser ?”
Et pour ceux qui adorent gossiper et vous prendre à partie ? Agissez comme un disque rayé. Trouvez un mantra et branchez-vous en mode repeat : “Ce sujet me met mal à l’aise, je préfère ne pas en parler”. Autre option : ne leur donnez aucun moyen possible de rebondir grâce à la fameuse “one-word answer”, la réponse mono-mot. En général, ça coupe la chique.
Cette collègue raconte sa life, par le menu et dans les détails ? C’est simple : prétextez un call imminent et laissez votre corps faire le reste : levez-vous ou quittez la pièce tout en terminant (poliment) la discussion.
Enfin, la prochaine fois qu’un.e relou.e se pointe, n’oubliez pas qu’il faut parfois choisir ses batailles. Faites une pause, respirez, puis agissez si la situation s’avère véritablement invivable. Allez, bonne fête du travail, et la bise à Jean-Louis !
Crédit : Alberto Tercero