S’abonner

        • Recette
        • Cook Hack
        • Adresse

  • Dream dare do
  • Recherche
  • S'abonner
  • Contact
  • © 2022 Le Filtre

Manager, psy, fan… : les 6 rôles dans le couple

Vous pensez n’avoir qu’un métier… Pourtant, dans le couple hétéro, les femmes cumulent plusieurs casquettes invisibles : manager, psy, assistante… Ces rôles cachent des attentes, des responsabilités et des dynamiques implicites. Et vous, quelle casquette portez-vous ? Que dit-elle de vous… et de votre partenaire ?

Le Manager

Anna, 30 ans*

« Je suis clairement la cheffe de projet de mon couple — et franchement, c’est épuisant. Je gère tout : l’organisation quotidienne de la maison (je donne des “missions” à mon fiancé, puis je dois lui rappeler de les faire), mais aussi la santé de notre relation. Depuis qu’on prépare notre mariage, c’est devenu flagrant : pourquoi a-t-il deux tâches à son actif quand j’en ai dix fois plus ? Et pourquoi faut-il que je l’accompagne pas à pas même sur les rares responsabilités qu’il prend en main ?

Je suis aussi manager dans mon boulot, donc le soir, je m’effondre et j’ai juste besoin de ne rien faire. Mais ça ne peut pas durer : si je retire cette casquette, tout s’arrête. L’appart devient un champ de bataille, le mariage reste à l’état de projet et on finit par ne plus passer de temps ensemble. C’est beaucoup. »

Si ça vous parle :

Vous avez l’impression d’être le moteur logistique du couple. Vous déléguez, vous anticipez, vous relancez. Même quand votre partenaire participe, c’est souvent parce que vous avez cadré le sujet en amont. Difficile de lâcher prise : quand c’est mal fait ou pas fait du tout, la charge mentale revient en boomerang. Résultat : vous êtes à la fois indispensable et éreintée.

Ce que ça raconte :

Selon la thérapeute Singh, c’est un schéma fréquent : une personne « sur-fonctionne », souvent parce qu’elle a appris à l’être dès l’enfance. Capable, organisée, indispensable — mais parfois à bout.

“C’est un déséquilibre qui crée de la frustration des deux côtés. Le manager en a marre de tout gérer. Et le partenaire a l’impression d’être infantilisé.”

Ce qui peut coincer (et comment l’éviter) :

“Le risque, c’est que l’un devienne CEO du foyer, l’autre simple exécutant”, explique Michaela Thomas, psychologue clinicienne. Mais le coût mental reste entier pour celle ou celui qui pense à tout.
La solution ? Fonctionner comme deux cofondateurs : chacun prend des décisions, chacun pilote des sujets. Un exemple ? “L’un gère tous les rendez-vous médicaux, l’autre les rendez-vous dentaires. Et on ne s’en mêle pas.”

Trois questions à se poser :

  • À moi-même : Et si je croyais vraiment que mon partenaire pouvait gérer, que se passerait-il ?
  • À mon/ma partenaire : Comment tu te sentirais si tu prenais davantage les rênes ?
  • Ensemble : Quelles sont les missions de chacun aujourd’hui, et lesquelles pourrait-on rééquilibrer ?

Le PA (Personal Assistant)

Katie, 31 ans

“Mon mari bosse 70 heures par semaine, contre 40 pour moi. Il assume la grande majorité des finances, alors je vois la logistique du quotidien comme ma manière de contribuer. Je m’assure qu’on ait du lait, de l’essence, des habits propres. Je cuisine tous les soirs, je gère les cadeaux pour nos familles, notre agenda social… et parfois même ses amitiés et sa famille à lui.

Je suis naturellement organisée, donc souvent ça me va. Mais il y a des moments où j’aimerais juste qu’on prenne soin de moi aussi. Il m’aime, je le sais. Mais il ne le montre pas à travers des gestes concrets. Parfois, je culpabilise de ce schéma “traditionnel” dans notre couple. J’ai l’impression d’aller à l’encontre de mes convictions, même si je ne crois pas en un partage artificiel 50/50. »

Si ça vous parle :

Vous êtes celle ou celui qui pense à tout. Les anniversaires, les réservations, les check-ins. Pas forcément parce qu’on vous l’a demandé, mais parce que c’est devenu naturel. Ça vous ressemble — mais parfois, vous vous demandez si on voit vraiment tout ce que vous portez. Et si on vous rend la pareille.

Ce que ça raconte :

Selon la psychologue Harrison, ce rôle peut venir d’un besoin de contrôle — pour se sentir utile, rassuré·e ou indispensable.
Parfois, c’est aussi une façon inconsciente d’équilibrer la relation quand l’autre gagne plus ou travaille plus.
Mais à force, ce rôle d’assistant·e peut devenir frustrant, surtout si l’effort n’est ni reconnu ni équilibré.

Ce qui peut coincer (et comment l’éviter) :

“Quand ça fonctionne, c’est parce que l’autre montre de la gratitude. Mais souvent, ça glisse vers une routine invisible », explique la thérapeute Fox Weber.
Elle parle de “contrats bricolés” dans le couple, qu’on accepte sans date de fin. Résultat : un jour, on réalise que l’équilibre ne nous convient plus.

Ne plus rien faire du tout ? Mauvaise idée. Le changement est plus efficace quand il passe par une conversation ouverte.

Trois questions à se poser :

  • À moi-même : Qu’est-ce qui m’inquiète si je lâche le contrôle ?
  • À mon/ma partenaire : Que signifie pour toi le fait que j’organise tout ?
  • Ensemble : Et si on se disait que j’ai changé d’avis — comment on peut fonctionner autrement, à deux ?

Le Fan

Yaz, 27 ans

“Dans notre couple, c’est elle la star, moi je suis le public. Elle est drôle, extravertie, toujours au centre. Et moi, ça me va — j’adore la regarder briller. Tous mes amis et ma famille l’adorent aussi.

Je ne ressens pas de jalousie. Sauf certains soirs où elle pousse un peu trop loin, et que je me retrouve à devoir la convaincre d’aller se coucher après trop de bières. Je suis souvent la personne ‘raisonnable’, celle qui assure les arrières. Parfois c’est fatigant, mais ça fait partie de notre équilibre. Elle est brillante. Et j’aime être celui qui applaudit.”

Si ça vous parle :

Vous êtes dans l’ombre, mais par choix. En soirée, votre partenaire mène la danse, vous restez en retrait. C’est peut-être aussi vrai pour vos carrières ou vos cercles d’amis. Vous l’admirez, vous la soutenez, parfois même vous l’organisez en coulisses. Et si vous êtes honnête, il vous arrive de vous demander : est-ce que moi aussi, j’ai droit à la lumière ?

Ce que ça raconte :

Selon la thérapeute Harrison, ce rôle est parfois un miroir : on admire l’autre pour sa confiance, tout en espérant secrètement en attraper un peu.

“Parfois, on choisit ce rôle parce qu’il nous est familier. Peut-être qu’on a grandi dans un environnement où quelqu’un prenait toute la place.”

Et c’est souvent un contrat tacite : je te laisse briller, tu me donnes une place à tes côtés.

Ce qui peut coincer (et comment l’éviter) :

“Ce duo star + second rôle fonctionne… tant qu’il y a du respect dans la dynamique”, rappelle le thérapeute Marshall.
Mais quand l’un.e commence à se sentir invisible ou accessoire, la relation s’essouffle.

La psychologue Fox Weber ajoute :

“On croit s’effacer par générosité, mais parfois, on fuit. On vit à travers l’autre, on ghostwrite sa vie. Et un jour, on réalise qu’on ne s’est pas vraiment autorisé à exister.”

Trois questions à se poser :

  • À moi-même : Qu’est-ce que ce rôle me permet d’éviter ?
  • À mon/ma partenaire : Qu’est-ce que ça représente pour toi, être au centre ?
  • Ensemble : Cette dynamique, elle nous rappelle quoi ? Et pourquoi on y revient toujours ?

Le Thérapeute

Sara, 28 ans

“Mon copain a quitté son boulot, son appart, et ça a déclenché une période très compliquée pour lui. Je lui ai proposé de voir un psy, mais il ne croit pas à la thérapie. En revanche, il se tourne constamment vers moi pour parler.

Je l’écoute. Je veux être là. Mais parfois, j’ai l’impression d’être devenue sa psy plus que sa copine. Chaque soir, je reçois ses angoisses. Je me sens impuissante, et aussi un peu seule. Quand je lui dis que je ne peux pas tout porter, il se braque. Il me dit qu’il veut juste parler. Mais c’est lourd. »

Si ça vous parle :

Vous êtes la personne stable du couple. Celle qui écoute, qui soutient, qui encaisse. Votre partenaire vous confie tout : ses problèmes de boulot, ses doutes, ses blessures. Vous êtes un pilier, et ça vous rassure. Mais parfois, vous aimeriez que ça circule dans l’autre sens. Que vous aussi, on vous demande comment ça va — vraiment.

Ce que ça raconte :

“Certaines personnes ont besoin de se sentir utiles pour se sentir en sécurité”, explique la thérapeute Abse.
“C’est un rôle qui valorise. Celui qui trouve les solutions, qui apaise. Parfois même, ça permet de ne pas trop se pencher sur ses propres failles.”

Marshall ajoute que ce réflexe peut venir de l’enfance :

“Si vous avez grandi dans un environnement instable, vous avez peut-être appris à prendre la température émotionnelle de la pièce en permanence. Et dans votre couple, vous continuez à le faire.”

Ce qui peut coincer (et comment l’éviter) :

“Dans aucun couple, une seule personne ne va bien pendant que l’autre ne va pas”, rappelle Marshall.
Même si les formes d’expression sont différentes, les fragilités sont partagées.

Fox Weber, elle, souligne un autre risque :

“Jouer les thérapeutes peut devenir une façon de se cacher. On est présent·e pour l’autre, mais on ne s’expose jamais. C’est une manière de se protéger, tout en restant dans l’action. Parfois, il faut accepter de ne pas savoir, de ne pas maîtriser. C’est là que la relation devient plus réelle.”

Trois questions à se poser :

  • À moi-même : Qu’est-ce que ce rôle me permet d’éviter, chez moi ?
  • À mon/ma partenaire : Comment je peux t’aider quand moi-même je suis à bout ?
  • Ensemble : À quoi ressemblerait un vrai équilibre émotionnel entre nous ?

La Mère

Rachel, 35 ans

“Je ne compte plus le nombre de fois où mon mari m’a envoyé une photo de ses hémorroïdes sur WhatsApp. Ça a commencé par une question de santé un peu gênante, et depuis, il me sollicite pour chaque petit bobo : est-ce que c’est grave ? Est-ce qu’il faut aller aux urgences ?

Je fais déjà tout ce que beaucoup de femmes font par défaut : les lessives, les draps, l’organisation de la maison. Et maintenant, il attend que ce soit fait. Il sort sans mouchoirs parce qu’il sait que j’en aurai. Il oublie des trucs importants parce qu’il sait que je les ai notés. En vacances, j’avais tout géré : les réservations, les bagages, les passeports, le timing… et en plus, je devais le rassurer parce qu’il a peur de l’avion.

Pour l’instant, je tiens le choc. Mais on pense à avoir un enfant. Et on sait tous les deux, au fond, que quelque chose devra changer le jour où j’aurai un vrai bébé à m’occuper.”

Si ça vous parle :

Vous prenez soin de votre partenaire comme on prend soin d’un enfant : santé, logistique, émotions, agenda. Vous portez beaucoup, souvent sans que ce soit conscient. Peut-être que ça vous plaît aussi, un peu : ce rôle nourricier, cette douceur. Mais parfois, vous vous demandez : est-ce que je suis la seule adulte dans cette maison ?

Ce que ça raconte :

“Dans beaucoup de couples, surtout hétéros, une dynamique parent-enfant s’installe — et c’est souvent la femme qui materne”, explique la thérapeute Fox Weber.
Au début, ça peut être tendre, presque amusant. Mais ce qui était spontané devient vite automatique, puis attendu. Et un jour, la charge mentale s’accumule, sans retour d’ascenseur.

Ce qui peut coincer (et comment l’éviter) :

“C’est agréable d’être choyé, mais ça peut aussi être infantilisant”, souligne la psychanalyste Abse.
Quand tout repose sur une seule personne — émotionnellement, logistiquement —, le déséquilibre s’installe.
Le piège ? Se plaindre comme une mère à un enfant, au lieu de rebasculer dans une vraie discussion d’adultes.
“Il faut sortir du mode critique et poser des questions simples : Comment on en est arrivés là ? Est-ce qu’on peut faire autrement ?”, conseille le thérapeute Marshall.

Trois questions à se poser :

  • À moi-même : Est-ce que cette dynamique m’est familière ?
  • À mon/ma partenaire : Qu’est-ce que ça représente pour toi, le fait d’être ‘pris en charge’ ?
  • Ensemble : Comment est-ce qu’on pourrait se sentir tous les deux soutenus, à parts égales ?

Le Colocataire

Carrie, 45 ans

“Avec mon mari, on parle surtout de ce qu’on va manger, de l’école des enfants, de la série qu’on va regarder. On s’assoit côte à côte devant la télé le soir, puis on va se coucher à des heures différentes. Parfois, on passe cinq jours sans vrai échange.

Au début, c’était différent. Mais avec les enfants, tout est devenu mécanique. Ce n’est même pas une histoire de sexe, c’est plus profond : une sensation de solitude à deux. On se parle peu, et quand on le fait, c’est parfois pour s’agacer de petites choses — comme l’éponge qui traîne dans l’évier.

Je ne sais même pas comment aborder le sujet. Lui, je crois qu’il trouve ça normal.”

Si ça vous parle :

Votre couple fonctionne bien, en surface. Mais à l’intérieur, vous vous sentez loin de l’autre. Vous gérez la vie à deux comme un binôme logistique. On se parle, mais rarement de ce qu’on ressent. La tendresse s’est diluée, remplacée par des to-do lists. Et parfois, la frustration s’infiltre dans des détails absurdes.

Ce que ça raconte :

“Beaucoup de couples glissent dans ce mode après une transition majeure — souvent la parentalité”, explique la thérapeute Singh.
C’est plus simple de parler de courses que de désirs, plus rassurant de fonctionner que de s’exposer.
Mais à force, ce silence émotionnel peut devenir une forme d’évitement. Et de distance.

Ce qui peut coincer (et comment l’éviter) :

“J’entends souvent : ‘On est devenus des colocs ou des frères et sœurs’”, note Harrison.
On gère, on avance, mais on ne se regarde plus. Ce n’est pas tant un conflit qu’une disparition de l’intime.

Un premier pas ? Sortir du cadre. Partir un week-end, changer de rythme. Ensuite, changer les questions.

“Et si au lieu de ‘Qu’est-ce qu’on mange ce soir ?’, on demandait ‘T’as ressenti quoi aujourd’hui ?’”, propose Harrison.
Et si c’est trop difficile à faire seul.e, une thérapie de couple peut ouvrir cet espace.

Trois questions à se poser :

  • À moi-même : Qu’est-ce qui me fait peur dans les discussions plus intimes ?
  • À mon/ma partenaire : Comment tu te sens, aujourd’hui ?
  • Ensemble : Qu’est-ce que ça pourrait être, une vraie reconnexion entre nous ?

Source : The Stylist

Partager

A

Tout ce qu’il faut lire,
écouter, manger

On vous filtre le meilleur et on vous
le distille par mail 2 fois par semaine.

On vous filtre le meilleur
et on vous le distille par mail
2 fois par semaine.

      À la une

      • All Post
      • CRUSH
      • DREAM DARE DO
      • FOOD
      • LIFESTYLE
      • SOCIÉTÉ
        •   Back
        • Cook Hack
        • Recette
        • Adresses
        •   Back
        • Beauté & Wellness
        • Must Read
        • Voyage
        • Geekerie
        • Life Hack
        • Must Listen
        • Fashion
        •   Back
        • Money Talk
        • Work Insights
        • Success Story
        • Life Hack
        • Inspiration
        • Business Book
        • Finance
        • Workplace
        • Just Watch
        • Work Life
        • She did it
        • Must Listen
        •   Back
        • Business Talk
        • Chronique
        • Minute Actu
        •   Back
        • Girl Crush
        • Wishlist
        • Dream Job
        • Poème du Jour
        • Insta Crush
      • All Post
      • CRUSH
      • DREAM DARE DO
      • FOOD
      • LIFESTYLE
      • SOCIÉTÉ
        •   Back
        • Cook Hack
        • Recette
        • Adresses
        •   Back
        • Beauté & Wellness
        • Must Read
        • Voyage
        • Geekerie
        • Life Hack
        • Must Listen
        • Fashion
        •   Back
        • Money Talk
        • Work Insights
        • Success Story
        • Life Hack
        • Inspiration
        • Business Book
        • Finance
        • Workplace
        • Just Watch
        • Work Life
        • She did it
        • Must Listen
        •   Back
        • Business Talk
        • Chronique
        • Minute Actu
        •   Back
        • Girl Crush
        • Wishlist
        • Dream Job
        • Poème du Jour
        • Insta Crush

      ON MANGE QUOI CE SOIR ?

      • All Post
      • CRUSH
      • DREAM DARE DO
      • FOOD
      • LIFESTYLE
      • SOCIÉTÉ
        •   Back
        • Cook Hack
        • Recette
        • Adresses
        •   Back
        • Beauté & Wellness
        • Must Read
        • Voyage
        • Geekerie
        • Life Hack
        • Must Listen
        • Fashion
        •   Back
        • Money Talk
        • Work Insights
        • Success Story
        • Life Hack
        • Inspiration
        • Business Book
        • Finance
        • Workplace
        • Just Watch
        • Work Life
        • She did it
        • Must Listen
        •   Back
        • Business Talk
        • Chronique
        • Minute Actu
        •   Back
        • Girl Crush
        • Wishlist
        • Dream Job
        • Poème du Jour
        • Insta Crush
      La meatball shakshuka

      C’est une recette à la croisée des mondes : celle de la shakshuka maghrébine et des polpettes italiennes ! Un métissage dans l’assiette qui ne pouvait qu’être un succès dans nos estomacs : une sauce tomate relevée d’un mélange paprika-cumin…

      • All Post
      • FOOD

      La newsletter qui filtre le meilleur

        © 2022 Le Filtre