Ce qui attend une femme soldat faite prisonnière peut être pire que la mort.” Ce témoignage a tellement marqué le réalisateur ukrainien de 31 ans Maksym Nakonechnyi, qu’il s’en est inspiré pour son premier long métrage, Butterfly Vision. Sélectionné au Festival de Cannes, le film traite des exactions russes commises dans le Donbass à partir de 2014 et malgré l’horreur du sujet, donne de l’espoir. Son héroïne Lilia, qui refuse d’être vue comme une victime, s’affichera bientôt sur nos grands écrans, au nom de tout un peuple.
Crédit photo : Lesha Berezovskiy pour M le Monde