Et si cette année, on squeezait les vacances en bande pour barouder en solitaire ? Paraît-il que la pandémie et les confinements collés-serrés ont fait naître un nouveau sentiment dans nos sociétés : « l’asolitude », soit la souffrance ressentie lorsque l’on n’arrive pas à trouver du temps pour soi. D’après Le Temps, voyager solo serait un remède assuré pour nos cerveaux éprouvés :
• Une thérapie pour le prix d’un billet
« Auparavant, accroître son bien-être signifiait accroître sa consommation, désormais c’est vivre avec moins : moins de sollicitations et moins de connexions”, explique Gaël Brulé, chercheur en sociologie. Partir seul·e servirait donc plusieurs desseins : se rendre « indisponible » pour les autres (le boulot et les réseaux), retrouver une forme d’authenticité et de liberté (hello les modern retreats) et même redécouvrir les vertus de l’ennui (du pain béni pour nos neurones).
• Un phénomène genré
Comme la journaliste Lucie Azema – qui raconte la nécessité de « déviriliser » cette pratique – beaucoup de femmes n’hésitent plus à se lancer. Et de nombreuses initiatives les y encouragent : deux groupes Facebook, Voyager au féminin et We are backpackeuses regorgent de bons plans et conseils pour women only. Autres tips, la plateforme Sister Home, qui permet de crécher dans des lieux sûrs et gratuits + Copines de voyages qui met en relation celles qui seraient tentées de faire un bout de chemin ensemble.
• Et la destination ?
Canada, Philippines, Islande, Sri Lanka… Autant de pays validés par les globe-trotters comme faisant partie des plus safe au monde. Mais d’après le Lonely Planet, Berlin reste la meilleure ville pour faire la fête, Ubud pour méditer, Chiang Mai pour se goinfrer et l’Australie pour road-triper… Alors, cap ou pas ?
Crédit : Seb Agresti