Ça effrayait tout le monde il y a encore quelques mois, mais finalement on s’est fait à l’idée : le « pass sanitaire » tel que baptisé par Emmanuel Macron devrait bientôt faire son apparition dans nos vies, à l’aube du déconfifi progressif (qui surprend beaucoup à l’étranger). À quoi servira-t-il ? Ben, pas à grand-chose puisqu’il ne sera demandé que pour les évènements d’ampleur, type festoches et foires.
Comme pour tout le reste, notre petit doigt nous dit que c’est amené à changer dans les mois à venir car partout dans le monde, les passeports, passes et apps vaccinaux sont devenus nécessaires au New Normal. Loin des modèles en papier trop faciles à falsifier, certains pays ont développé des apps smart où le QR vert tient lieu de sésame, quitte à soulever la question de la discrimination.
- Le Coronapas du Danemark, obtenu après vaccination totale ou test négatif de moins de 72h, autorise à s’asseoir DANS les restos, mais aussi chez le coiffeur, le tatoueur, la salon de massage, le stade, etc.
- Le Green Pass israélien pareil, permettant également de rentrer dans des salles de concert, de théâtre et de culte. Plus besoin de quarantaine au retour d’un voyage international. On le demande quand on fait une résa au resto… Attention, il n’est donné qu’aux personnes complètement vaccinées.
- A NYC, l’Excelsior Pass n’est pas obligatoire, mais l’état laisse aux commerces et entreprises le choix de l’exiger ou pas (traduction : mieux vaut l’avoir). Contre la preuve de vaccination ou d’un antigénique négatif de moins de 6 heures, les new-yorkais peuvent donc aller dîner dehors DEDANS, assister à des mariages et des matchs.
Alors, le pass sanitaire suffira-t-il ou la Mairie de Paris en imposera-t-elle un de son côté (ainsi que les grandes villes) ? Quoiqu’il en soit, sachez que si vous voulez voyager en Europe, vous devrez montrer patte blanche avec le Digital Green Pass qui sera être mis en place le 15 juin… Et ouais.