C’était une rubrique que l’on pensait immuable depuis 1851 : celle des annonces de mariages du New-York Times. Mais avec le covid, le travail de l’éditrice Charanna Alexander a radicalement évolué : reports, annulations, petits comités… Les paradigmes de l’amour ont dû être repensés et modernisés :
• Bye-bye dentelle & champagne
Exit les habituelles biographies un poil austères des jeunes marié·es, le NYT a préféré les remplacer par une chronique bien plus incarnée : celle des « mini vows ». Comprenez = la véritable histoire qui a poussé le couple à s’aimer, plus proche du conte que du CV.
• Il était une fois…
La rubrique évoque désormais les rencontres, les obstacles, les séparations ou les deuils qui ont fait ou défait ces unions (mariage ou non) : comme le récit d’Adrian et Emily qui débute à 6 400m d’altitude ou celui de Christopher et Michael, dont l’étincelle a pris en plein chant d’une chorale amateur.
• Une approche plus pragmatique
Les statistiques ne mentent pas : les jeunes américain·es sont 20% de moins à se marier que la génération précédente…D’après Stewart Chau, co-auteur de l’enquête phénomène « La Fracture », les millenials s’aiment autant que leurs aînés, ils seraient juste moins enclins à chercher le bonheur « en dehors d’eux-mêmes. »
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