Il est loin le temps où les grandes marques se fichaient de l’avis de leurs égéries. Depuis un moment, une nouvelle génération de stars a décidé d’imposer ses valeurs à leurs sponsors, quitte à claquer la porte s’ils n’étaient pas en accord :
Bye-bye Nike. La gymnaste multi-médaillée Simone Biles a fait ses adieux à Nike, pour rejoindre Athleta. « C’est une marque qui a les mêmes valeurs que moi », expliquait-elle, agressée sexuellement au début de sa carrière et depuis porte-parole de la cause féministe. Et elle n’est pas la seule à laisser Nike sur le carreau. En cause ? les maltraitances à répétition que la marque fait subir à ses employées féminines et ses égérie. Not cool.
Fur is dead. La jeune chanteuse Billie Eilish a réussi à imposer sa loi à la maison de luxe Oscar de la Renta. Pour avoir la chance de l’habiller au Met Gala, la marque a dû faire une croix définitive sur l’utilisation de la fourrure. On n’en attendait pas moins de la part de Billie, militante du bien-être animal et vegan de la première heure.
Oscars so white. Il aura fallu un hashtag partagé par une flopée de vedettes pour secouer la cérémonie hollywoodienne. Avec #OscarsSoWhite, les artistes racisés ont dénoncé le manque de visibilité de leur communauté dans le cinéma américain (Spike Lee et Ava Duvernay continuent de l’utiliser pour prôner plus de diversité).
Alors, qui a dit que le militantisme n’était pas glamour ?