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Voici quelques maisons dans lesquelles Brian Chesky, le fondateur d’Airbnb, va habiter cette année. “À partir d’aujourd’hui, je vis sur Airbnb. Je vais rester dans une ville différente toutes les deux semaines” : c’est ce qu’à récemment annoncé celui s’est déjà converti au “nomadisme numérique” en début d’année. D’après lui, la vie en remote ne fait que commencer :
Aller au bureau n’aurait plus de sens
Si c’est un luxe que seul un patron de GAFAM (peu scrupuleux de son emprunte carbone) peut se payer, Brian Chesky en est persuadé : le concept de bureau est TER-MI-NÉ. Chez Airbnb, il l’a définitivement enterré en envoyant un mail à ses 6 000 employé·es pour leur annoncer que tous·tes pourront travailler définitivement à distance, depuis n’importe quel endroit dans le monde et sans que leur salaire ne soit impacté. Pour lui, le bureau serait un cadre de travail “anachronique et d’une ère pré-numérique.”
L’ordinateur sur les genoux et les pieds dans l’eau
En quelques jours, la page de recrutement d’Airbnb a été visitée plus d’un million de fois. Un record qui en dit long sur les nouvelles attentes des salarié·es, dont certains métiers sont devenus des denrées rares : si un·e développeur·euse a décidé de tenir ses réunions Zoom depuis un bungalow en Indonésie, une cabine en Bourgogne, ou un moulin en Grèce, il sera difficile de l’en dissuader.Aujourd’hui, la part des réservations de plus d’un mois faites par des télétravailleur·euses représente un quart du chiffre d’affaire d’Airbnb. CQFD.
Les entreprises réfractaires seront désavantagées
“Nous ne pouvons pas lutter contre l’avenir”. Le boss d’Airbnb fait le pari : les boîtes qui se limiteront aux talents basés dans leur périmètre courent à leur perte, à une époque ou les salarié·es ne valorisent plus vraiment les debriefs à la machine à café… Pour Le Monde, reste encore à imaginer d’autres structures communes qui nous permettront d’assurer le collectif, mais dire adieu à l’open space, pourquoi s’en priver ?