Le topo : notre capacité à avoir des petites interactions basiques avec des inconnus diminue et ce n’est pas sans conséquence.
Dans une salle d’attente, dans la queue d’un magasin ou chez le coiffeur, on ose de moins en moins parler aux inconnus. Notre muscle de la conversation se serait atrophié avec l’omniprésence des écrans et des écouteurs, et les chercheurs s’en inquiètent.
Pour eux, les petits échanges sont autant d’occasions de discuter avec des personnes d’autres générations et de milieux différents. Le small talk est tout aussi important pour le collectif que pour la démocratie ! On sous-estimerait aussi le bonheur qu’apportent les petits bavardages, et ce qu’on peut en tirer. Ils nous connectent à l’autre, nous ouvrent l’esprit, augmentent notre empathie. D’après les scientifiques, pour une bonne hygiène de vie, on devrait parler aux inconnus comme on se brosse les dents : tous les jours.
Crédit : Cabeza Patata