À l’aube du huitième mois de guerre en Ukraine, Vladimir Poutine vient d’annoncer la mobilisation partielle de 300 000 réservistes. Dans plusieurs villes du pays, des manifestant·es ont osé se regrouper pour s’y opposer, quand d’autres préfèrent fuir la Russie, de peur de se retrouver les armes à la main…
Des mobilisations et des arrestations
1300 arrestations de manifestant·es pour la seule journée de mercredi et 700 autres samedi dans 32 villes russes. Arrivés au commissariat, certains hommes ont affirmés que les autorités leurs avaient remis un ordre de mobilisation, une pratique “pas illégale” selon le Kremlin.
10 ans de prison pour les déserteurs
Les deux recherches qui ont émergées sur le google russe ? “Comment fuir la Russie ?” et “comment se casser le bras ?”. Sourd aux protestations, Vladimir Poutine a signé des amendements prévoyant jusqu’à 10 ans de prison pour les militaires qui se rendent ou refusent de combattre. Le maître du Kremlin a également signé une loi “facilitant l’accès à la nationalité russe pour les étrangers qui s’enrôlent dans l’armée”…
La Finlande et la Turquie devenues terres d’accueil
Effrayés par la perspective d’aller combattre en Ukraine, de nombreux Russes essayent de quitter le pays en passant par la Géorgie, le Kazakhstan et la Mongolie. En direction de la Turquie, les billets s’arrachent à prix d’or et en Europe, la Finlande est l’un des derniers pays à leur accorder un visa. Mais pour combien de temps ?
Crédit : Le Monde, AFP, AP