C’est pas que l’on veut jeter le tablier, mais on veut profiter. C’est Noël après tout ! Alors on retrousse nos manches quelques jours avant le Réveillon pour être peace & love le jour J et on fait comme dans les restos : on prépare à l’avance. Pour ça, on a fait appel à des experts en la matière, Chefsquare, l’école de cuisine engagée, qui accompagne chaque année des centaines de personnes pour préparer leur repas de fêtes. Leurs chefs vous livrent 5 conseils pour batchcooker votre dîner de Noël et passer enfin un réveillon où vous ne serez pas coincé derrière les fourneaux quand vient l’heure de trinquer
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Conseil #1 – Pour le menu : être stratège
Voici quelques idées pour ne pas vous éparpiller :
Les amuses-bouches : privilégiez des amuses bouches froides, faciles à assembler, que vous pouvez préparer en amont comme une tartinade de patate douce et coriandre, un houmous aux noix de cajou, miel et moutarde, des amandes grillées aux épices, et des dattes farcies au chèvre.
L’entrée : un velouté (avec des toppings chics comme de la truffe ou des copeaux de foie gras) ou du froid (terrine ou carpaccio de Saint-Jacques ou poisson, plateau de fruits de mer, saumon fumé avec blinis maison).
Le plat : une volaille farcie, un classique, et des garnitures (purées) à réchauffer tranquillement au bain-marie ou au four basse-température (gratin ou légumes rôtis) pendant que vous dégustez l’entrée, sans risque de tout cramer.
Le dessert, du froid ! Une bûche ou toute sucrerie qu’il suffit juste de sortir du frigo.
Et enfin, nos DO et DON’T à toujours se rappeler :
DO : pensez à des aliments qui peuvent être cuits ensemble, à l’eau bouillante dans la même casserole, dans le même four à la même température = gain de temps et sobriété énergétique. Faites des recettes accessibles ou que vous connaissez déjà : pour ça, participez au cours de cuisine en ligne, à Lyon ou à Paris, qui servira de répétition générale avant le jour J.
DON’T : les cuissons de dernière minute qui peuvent tout faire capoter, les recettes qui nécessitent 1000 fois trop de vaisselle, les plats aux fameux ingrédients introuvables… Ce n’est pas en ce moment que vous allez traverser la ville de long en large et en travers…!
Conseil #2- Faire un rétroplanning digne d’un PDG
Pla-ni-fi-ca-tion : c’est la base du batchcooking. Dès demain, on fixe son menu pour faire la liste de course. Ensuite, vous n’avez plus qu’à suivre cette roadmap :
J-15 : Commandes chez les artisans du quartier pour les produits frais
J-7 : Premières courses dans les épiceries
J-5 : Préparation de la terrine de foie gras, pour qu’elle soit bien prise et que les saveurs se soient bien imprégnées
J-3 : Lancement des préparations pour le dessert
J-2 : Préparation des garnitures et de la farce de la volaille
J-1 : Montage du dessert et même dressage de la table
J : Cuisson de la volaille au four (pré-cuisson le matin), finition et dressage de tous les éléments du repas
J+1 à J+3 : On cuisine les restes, en gratin, bouillon, quiche, salade…
Conseil #3 : Faire les courses au bon timing
Dès que le menu est validé, commandez ! Réservez chez vos artisans votre dinde, votre foie gras, vos pains spéciaux, les fruits de mer, pour vous assurer d’avoir le calibre et label souhaités, d’avoir le bon producteur (foie gras – surtout cette année avec le retour de la grippe aviaire et les prix qui grimpent).
Pour l’épicerie, il vaut mieux essayer de tout acheter au moins une semaine avant le jour J – moins de monde et plus de produits !
Conseil #4 : Commencer la cuisine à J-2
Mettez un disque de Noël, appelez les copains, la famille et tous ceux qui veulent mettre la main à la pâte et préparez, coupez et faites cuire autant que vous pouvez le 22 et 23 décembre. Conservez le tout dans des boîtes hermétiques.
Le bon côté, c’est que si vous vous rendez compte que vous avez oublié des produits, ou si vous ratez une préparation, vous avez le temps de rebondir !
La volaille peut être précuite le matin, et la cuisson terminée avant le repas. Ne pas hésiter à pocher la volaille pour raccourcir le temps de cuisson au four et s’assurer une cuisson parfaite : tendre à cœur et pas sèche.
Conseil #5 : Cuisiner les restes, c’est toujours meilleur le lendemain
On voit toujours trop grand pour les repas où l’on est nombreux. C’est peut-être fait exprès, c’est peut-être un moyen de faire durer le plaisir ? Avec toute le bon pain qu’il reste, faites un pain perdu ou “bread pudding” de Noël.
Pour la dinde, voici 5 recettes alléchantes de soupe thaï, samosa, tourte… à faire tranquillement en famille après que la tornade d’invités est partie.
Pour ce qui est des boissons, le vin rouge se transformera facilement en vin chaud aux épices de Noël et le vin blanc ou champagne, divin dans une sauce de pâtes ou pour relever un risotto. On compte sur vous pour anticiper, pour mieux profiter, et trinquer !
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