On ne vous demandera pas de fouiller dans les poubelles ! Pour pratiquer le gratuivorisme (ou le freeganisme pour les anglophones) on n’est pas obligé d’en arriver jusque-là. Ce mode de consommation alternatif – qui part du principe qu’on ne devrait pas payer pour manger – a de nombreux·ses adeptes, qui tentent d’éduquer sur une pratique pas si chelou que ça :
Rien ne se perd, tout se transforme
Rappelons quand même que sur Terre, 1,3 milliard d’aliments sont gaspillés par an, soit un tiers de la production mondiale. Face à ce triste constat certain·e·s on décidé de quitter les allées des supermarchés pour se mettre au glanage, à la transformation d’invendus ou à la cueillette sauvage.
Un marché et une pharmacie à ciel ouvert
Au bois de Vincennes, le botaniste Christophe de Hody propose de former de futurs cueilleur·euse·s aux plantes sauvages, comestibles comme médicinales. Les recettes fusent durant les balades : pesto d’orties, salade de pissenlits, du lierre dans les soupes ou les gâteaux….Comme le prouve cette liste des plantes à cuisiner, il n’y a pas que des champignons à ramasser en automne !
La green guerilla s’attaque au béton
Planter des graines dans les interstices de la ville sans attendre d’en avoir l’autorisation, c’est le modus operandi des adeptes de la « green guerilla » dont Ophélie Damblé fait partie. Sur son compte Youtube Ta Mère Nature, cette pépiniériste distille ses tips pour aider à transformer nos quartiers en mini-potagers. Sous les pavés, le garde-manger ?
Crédit : Vincent Mahé