À cette question plus que jamais d’actualité à l’heure où les terrasses rouvrent et où les bulles sociales s’agrandissent à nouveau, The Atlantic a trouvé la réponse : 150. Ce chiffre, avancé par le psychologue de l’évolution oxfordien Robin Dunbar dans son dernier livre sur l’amitié, est une estimation des relations amicales stables que chacun peut avoir en même temps – et peut varier selon les caractères et la sociabilité des individus, de 100 à 250.
En revanche, ce qui est invariable, c’est la façon dont ces relations se déploient. Nous fonctionnons en cercles amicaux dont chaque couche est environ 3 fois plus grande que le noyau dur des plus proches : on part donc de la relation amoureuse pour passer aux vrai.e.s ami.e.s puis aux camarades sociaux avec qui boire un coup etc…
Dunbar a également étudié l’évolution de ces schémas dans le temps (la rotation amicale plus rapide à 20 ans qu’à 30, l’impact des enfants, les seniors se rapprochant du cercle intime uniquement…), établit les 7 piliers de l’amitié sur le principe de l’homophilie, soit le « qui se ressemble s’assemble », et mesurer les conséquences de l’amour sur l’amitié avec cette merveilleuse constatation, étayée par la science et le data, « tomber amoureux.euse vous coûtera deux ami.e.s ».
Une lecture passionnante pour votre ménage de printemps amical post-confinement…