Si en refermant ce mail, vous vous surprenez à bailler et que soudain, vous avez envie de poser votre tête et de fermer les yeux : tout va bien, vous n’êtes pas seul·e. Paraît-il que les Français·es ne dormiraient, en moyenne, que 6h42 par nuit. Un chiffre riquiqui qui trouverait sa solution dans la réhabilitation d’une activité abandonnée à la maternelle. Oui, on vous parle bien de la siesta:
Dormir = sauver des vies
Nous avons donc perdu 1h30 de sommeil quotidien en 50 ans = ce qui signifie qu’à la fin de la semaine, l’addition s’élève à une nuit complète. Le problème, c’est que ce manque entraîne des risques pour la santé : surpoids, risques cardio-vasculaires, voire manque d’empathie… D’après Le Monde, c’est même un malheureux coup de barre qui serait responsable de l’explosion de la navette spatiale Challenger, en 1986. Et on ne vous parle pas des accidents de la route.
Trouver la sieste qui nous convient
Faire la sieste relèverait donc de la “sagesse” plutôt que de la « paresse », dixit le chercheur en neuroscience, Brice Faraut. Reste à trouver celle qui nous convient : entre 5 et 10 minutes pour restaurer les performances cognitives sur les 2 prochaines heures, entre 20 et 30 min pour booster sa vigilance ou carrément 2 heures, si on doit se remettre d’une méchante fatigue (les clubbeur·euses, on vous voit !).
Et si on pionçait au bureau ?
Votre boss n’est pas conquis·e par la power nap au taf’ ? Balancez lui ce chiffre : la sieste permet de gagner jusqu’à 35 % de productivité. Ça, les Japonais·es l’on bien compris puisque l‘inemuri est une pratique répandue. Mais certain·es frenchies commencent à s’équiper, en faisant par exemple appel à la start-up Nap & Up, spécialisée dans le « mobilier de sieste en entreprise ». Avouez-le, il est tentant le petit somme dans ce cocon à mini-roupillon…
Crédit : Karlotta Freier