”Personne n’a les moyens de vivre à New York, et pourtant 8 millions y arrivent” selon l’irrésistible Fran Lebowitz. La raison? De plus en plus d’adultes sont encore discrètement subventionnés par leurs parents, longtemps après leur départ du nid familial.
À coups d’apports ponctuels pour un gros achat ou de versements réguliers pour leur quotidien, de nombreuses familles privilégiées permettent ainsi à leurs rejetons de payer les loyers les plus chers du monde, de s’offrir des écoles privées ou de lancer leur business. Professeurs, artistes, banquiers ou médecins, le New York Magazine a recueilli 14 témoignages de trentenaires et quarantenaires, souvent tiraillés entre gratitude et culpabilité.
Qu’il s’agisse de la “Bank of Mum and Dad” au Royaume Uni ou du “coup de pouce” à la française, ce phénomène courant dans des métropoles devenues inabordables n’est pas cantonné à NYC. Il est juste tabou partout !
Crédit : Maurizio Cattelan and Pierpaolo Ferrari