Camaïeu, Kookaï, Pimkie… Les enseignes qui peuplaient les rues des centres-villes de notre enfance sont sur le carreau, avec 2000 employé·es sur la sellette. D’après Yann Rivoallan, Président de la Fédération du Prêt-à-porter, elles seraient en train de payer leur manque d’adaptation aux consommateurs qui veulent tout (trop ?) à la fois : plus de créativité, plus proche des codes du luxe, plus de transparence, de valeurs, de conscience écolo, d’interactions sur les réseaux sociaux…oui mais pas forcément plus cher.
Et pourtant, en parallèle, d’autres acteurs fleurissent tranquillement : de Sézane à Décathlon, de Loom à Kiabi, sans compter le marché de la seconde main avec Vinted devenu le 3e plus gros vendeur en France. Il n’y a donc pas de typologie, juste des marques qui s’adaptent étonnamment bien aux consos. Crise alors ? Pas vraiment selon Yann, parlons plutôt de transformation.