Si l’univers Disney s’apparente à un conte de fées, Abigail Disney, ne se raconte pas d’histoires. « Porter le nom de famille Disney, c’est comme avoir un super-pouvoir étrange que vous n’avez pas demandé ».
Philanthrope et cinéaste, la petite-nièce de Walt Disney critique ouvertement les inégalités de richesse à travers ses documentaires comme « The American Dream and Other Fairy Tales ». Pour elle, tout milliardaire incapable de vivre avec 999 millions est « un peu sociopathe » (prends ça, Elon Musk). Et va même jusqu’à tacler l’entreprise dont elle partage le nom, jugeant « délirante » la rémunération du PDG de la Walt Disney Company – 41 millions de dollars annuels.
C’est parce qu’elle rêve d’un monde plus juste qu’elle a donné plus de 70 millions de dollars pour la lutte contre les violences domestiques ou la pauvreté, soit plus de la moitié de sa fortune. Comme quoi, les super-héros ne portent pas toujours de capes…
Crédit : Céleste Sloman