Algues, insectes, viandes de synthèse… Ce n’est pas un cours de bio, mais les bases des Novel or Future Food ou NFF, aka la graille du futur. D’après un rapport du GIEC, notre modèle alimentaire actuel serait responsable de 40 % des gaz à effet de serre, alors il faut bien se creuser le trognon pour trouver des solutions. À l’ère de la Food Tech, voici à quoi pourraient ressembler nos assiettes :
Le casse-croûte de 2122
En demandant à des auteur·ices de science-fiction de se pencher sur la question, le magazine Bon Appétit a mis les pieds dans le plat : d’après Morgaine Gaye, « food futurologist » auto-proclamée, tout résiderait dans les air proteins, un produit révolutionnaire qui utiliserait la fermentation high tech pour transformer le dioxyde de carbone en morceaux de poulet, de boeuf et on en passe… Preuve que ces protéines alternatives sont le futur : leur marché devrait atteindre une valeur de 155 milliards de dollars d’ici 2027.
Un verre d’eau de mer & une laitue 2.0
Si 2122 parait encore loin, certains concepts de la Food Tech ont déjà gagné du terrain : comme ces légumes issus de “fermes verticales”, ces steaks de cellules animales artificielles (voie envisagée mais plutôt controversée) ou ce « dessalinisateur » d’eau de mer inventé par des chercheurs du MIT pour répondre à la pénurie d’eau potable !
Des NFF à toutes les sauces
Toujours est-il qu’abandonner l’alimentation d’origine animale pour ces NFF pourrait permettre aux Européens de diminuer de 80 % l’impact environnemental de leur assiette. Sans oublier de garder les bonnes bases : produits fermentés, légumes à gogo et circuit-court à privilégier. Prochaine recette Le Filtre ? Le banana bread à la farine de criquets. Et surtout, bon appétit !
Crédit photo : Haruko Hayakawa