On ne sait pas qui a eu l’idée de génie en premier, entre les client·es d’Etsy, Uber ou Airbnb. Mais depuis le début du conflit, des particuliers font parvenir des dons en direct aux Ukrainien·nes : en « louant » un appart à Kyiv, en « achetant » de l’artisanat ou en offrant un « trajet VTC » aux réfugié·es. Au point de pousser ces Big Tech à détourner leur business plan pour s’improviser en plateformes caritatives. Et le bilan est impressionnant :
15 millions de dollars.
C’est la somme amassée pour les Ukrainien·nes via Airbnb. En moins de 2 semaines et dans le monde entier, des utilisateur·ices de la plateforme de location ont réservé plus de 400 000 nuitées dans des logements particuliers en Ukraine. Et renfloué ainsi les porte-monnaies des hôtes de la région.
2 millions d’oeuvres virtuelles. C’est la contribution des client·es de la plateforme Etsy. Les artistes n’ayant plus la possibilité de livrer leurs créations, le site de vente en ligne propose d’acheter des oeuvres numériques via son onglet « digital files » + une annulation des frais d’inscription et de transaction pour tous les prestataires ukrainien·nes..
Trajets illimités. C’est la mesure mise en place par Uber. Depuis le 2 mars, le spécialiste des VTC opère des courses gratuites entre la frontière ukrainienne et les deux villes polonaises les plus proches, Lublin et Rzeszow. Récemment, l’entreprise a également annoncé avoir payé une avance (sans obligation de remboursement) à ses chauffeurs ukrainiens.
Les smartphones et la Tech, plus forts que les balles ?