Maintenant qu’on commence à en voir le bout, on se pose une question : comment vont se passer les retrouvailles avec notre manager ? Révolue l’époque du contrôle exacerbé, qui a largement contribué au phénomène de Great Resignation, qu’on a déjà décrypté ici. Exit les managers en quête d’ego ou de pouvoir !
D’après une étude, 83% des salariés outre-atlantique considèrent qu’ils n’ont plus besoin de manager. Ils déclarent également que les managers sont la principale cause de « toxicité » au sein d’une entreprise.
Le principal problème ? Les managers n’ont – pour certains – pas adapté leur mode de management à la pandémie, alors que les aspirations des salariés ont radicalement changées. Un ras-le-bol partagé sur le forum Reddit « Antiwork« : fort de 2 millions de membres, ces ex-« burnoutés » rêvent de mettre fin à une culture d’entreprise trop centrée sur la compét’ interne et les bullshit jobs.
Sans en arriver à l’abolition totale du poste de manager, il suffirait de le transformer en management d’inspiration. Plus qu’un supérieur, le N+1 de demain pourrait se métamorphoser en leader collaboratif, là pour vous faire grandir et vous stimuler au quotidien : il porterait tour à tour la casquette d’expert, de coach et de pygmalion.
Selon Gary Beckstrand, spécialiste du monde du travail, il existerait 5 catégories principales de travailleurs – sociables, bâtisseurs, fonceurs, multi-tâches et anxieux – aux qualités et besoins différents mais complémentaires. Qu’on se le dise, l’avenir appartient aux managers du « sur-mesure » !