À presque 50 ans, le journaliste Tom Vanderbilt s’est mis en tête d’essayer tout ce dont il rêvait petit : chorale, surf, échecs, Taekwondo… C’est en voyant sa fille surexcitée au début de chaque activité extra-scolaire et en observant son processus d’apprentissage qu’il s’est questionné : « pourquoi arrêtons-nous à l’âge adulte ? ». Dans son best-seller Beginners,the joy and transformative power of lifelong learning, Vanderbilt nous fait déculpabiliser à l’idée de démarrer une nouvelle lubie, quitte à la lâcher dans 3 mois. Il y a du bon dans le fait de passer du coq à l’âne, même au travail :
Comme au début d’une relation amoureuse, un cerveau en nouvelle phase d’apprentissage entre dans un état « d’hyperconscience » = soit un mélange bénéfique d’énergie et d’optimisme, saupoudré de bonnes hormones de stress !
Débuter = innover
Pour Laetitia Vitaud, spécialiste du futur du travail, cette philosophie pourrait révolutionner notre rapport au boulot : au lieu de s’en tenir à ce que nous savons et cultiver une image d’expertise, toucher à des domaines radicalement différents boosterait notre créativité.
Le secret d’une carrière épanouie ? Rester étudiant.e.s à vie !