Pour elle (et un peu pour nous aussi) la data est souvent boring et réservée à une élite. Alors elle prend ses crayons de couleur et transforme les graphiques d’une revue académique en illu’ ultra-pop qu’elle poste sur son feed insta. Et c’est là que la magie opère. Elle, c’est Mona Chalabi, la femme qui nous fait aimer les stats.
Ex-statisticienne pour la Banque d’Angleterre et The Economist, cette fan de chiffres hyper inventive a créé son métier de rêve : data-storyteller. Que ce soit via ses data vizualisations sur Insta ou dans ses podcasts (Strange Bird et Am I normal?), elle capte avec légèreté des sujets bien sérieux : changement climatique, injustice fiscale, rupture amoureuse ou pilosité féminine.
Car malgré l’humour qu’elle infuse dans ses messages, à chaque fois que Mona s’exprime, c’est pour faire réagir. 1 statistique = 1 cause. Ça, c’est le graph’ canon sur l’âge d’achat du 1er appart, et celui-ci, sur l’inégalité raciale a NYC, est remonté jusqu’au gouvernement. Gros, gros Girlcrush !