Il est des destins extraordinaires et des personnes qui, peu importe la dureté des épreuves traversées, savent les transcender. Marceline Loridan-Ivens est de ceux-là : déportée à Auschwitz-Birkenau à l’âge de 15 ans (« elle mesure alors 1,46 m et chausse du 33 » précise-t-on dans Elle), dans le même convoi que Simone Veil, la petite fille y perdra son papa. Pendant des années, elle a fait de cette immense blessure son moteur de vie, de création et… de joie.
Cinéaste, écrivain, résistante et rescapée, elle nous a quitté en septembre 2018 laissant derrière elle une leçon de vie, en toute modestie. Comme en témoigne son dernier recueil d’entretiens avec David Teboul et Isabelle Wekstein-Steg au merveilleux titre, C’était génial de vivre… Une claque énorme et un immense woman crush.