On vous avait déjà parlé de ce phénomène business l’été dernier, super happy que la pandémie ait au moins eu un effet positif ; celui de faire sortir des talents de partout et fleurir des carrières via les réseaux sociaux et internet. C’est ce que le journaliste Adam Davidson a nommé la Passion Economy, soit le contrepied de la gig economy et de l’uberisation des jobs. Il s’agit de vivre de sa passion, de ses talents et de ses idées aussi niches soient-elles, en les monétisant. D’ailleurs, plus c’est pointu et personnel, plus ça marche – c’est l’expertise unique et la personnalité qui sont valorisées ici. C’est ainsi que sont nées de plus en plus de vocations à partir de hobbies, comme le succès de Dan « Grossi » Pelosi, sympathique cuisinier queer devenu célèbre grâce à sa recette virale et démente de sauce tomate à la vodka (que nous vous avons mise en fin de newsletter). Sérieusement, quoi de mieux que d’être payé.e pour faire ce que l’on aime ? Rien et c’est désormais envisageable.
Aujourd’hui, force est de constater que ce mouvement est parti pour durer et bouscule le paysage entrepreneurial, d’où l’essor de plateformes de mécénat collaboratif tel que Patreon (qui permet d’être rémunéré pour la création de contenu et qui a vu cette année ses donations augmenter de 22%), de crowdfunding ou de solution « business-in-a-box » comme Flooz. Car pour bien se vendre, il faut avoir les bons outils et aussi un certain sens du branding personnel – on joue à la frontière de l’influence quand on se lance dans ce jeu. Alors envie de créer votre propre business passionné ? Sachez qu’il y a 8 règles simples à suivre et parmi celles-ci, sans doute la plus chouette : connaître sa propre valeur. La Passion Economy, c’est presque mieux que la psy.