Probablement un paradis aux prisons dépeuplées et aux routes plus safe, comme la ville utopique Equiterra de l’illustratrice Ruby Taylor pour l’ONU ci-dessus. Histoire de rêver un peu, on vous dresse le tableau d’un monde sans virilisme, cette culture de la masculinité qui leur inculque qu’il faut être violent, dominateur et incivique pour être un « vrai mec ». En témoignent les chiffres hallucinants révélés par l’historienne Lucile Peytavin dans son livre Le Coût de la Virilité :
- Les hommes sont les auteurs de l’écrasante majorité des crimes et délits en France où seuls 4% des personnes incarcérées sont des femmes. Et ça coûte « un pognon de dingue » à la collectivité en budget de justice et de police : 95 millions d’€ par an ! Poke Macron.
- Rien de génétique là-dedans, c’est une affaire d’éducation incorporée dès le plus jeune âge. Au collège, les garçons représentent 97,6% des élèves sanctionnés pour violence sur autrui. En bref, on apprend aux filles à faire attention et aux garçons à prendre des risques, souvent pour le pire.
- C’est pareil sur la route où 84% des accidents mortels sont le fait d’hommes au volant, alors même qu’ils ne conduisent pas beaucoup plus que les femmes (52,4% des distances parcourues en voiture). Car un bonhomme, ça gruge, et ça roule au-dessus de la limite autorisée.
L’auteure précise que sa recherche ne se positionne pas « contre les hommes, mais pour déconstruire l’éducation qui repose sur des valeurs viriles qu’on leur transmet. ». Il est grand temps de féminiser le monde – ça nous ferait aussi faire de sacrés économies !