« J’ai annoncé à mes proches que je quittais mon job, mon appart, ma vie entière pour partir en un aller simple en Colombie. Ils ont cru que j’avais perdu la tête. » Ce n’est plus un cas isolé mais une vraie tendance de fond : partout, les trentenaires osent déchirer le script de leur vie bien réglée. Fini le temps où la gap year n’était réservée qu’aux post-bac ! Boulot, appart, certitudes… Tout plaquer pour une parenthèse au soleil et se (re)trouver soi-même, c’est le nouveau plan adopté par toute une génération de working girls épuisées par leur rapport toxique à la performance.
Dans un témoignage inspirant à découvrir dans les pages de Stylist, Meena Alexander, éditrice associée de l’édition UK, rejoint une vague de femmes qui choisissent de rompre avec l’hyperactivité post-Covid. L’une part faire du yoga à Bali, l’autre troque son job d’architecte pour la poterie à mi-temps, une autre encore sillonne l’Amérique du Sud à la recherche d’elle-même. « À 30 ans, on réalise qu’il n’y a pas de règles », confie Emma Wilson, coach lifestyle qui documente sur Instagram les témoignages de trentenaires en quête de sens, depuis la Thaïlande où elle vit sa meilleure vie de digital nomad. À 80 ans, qui regrettera d’avoir osé voyager ?
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