Après Beyoncé, l’ex-première dame des États-Unis a pris la parole face à 7000 personnes pour appeler à voter Kamala Harris. Un plaidoyer “ardent” selon la BBC, dont la portée va bien au-delà de la politique.
Un discours qui résonne dans le monde entier.
Alors que la crise de confiance dans le corps politique est mondiale, son discours s’adresse aux indécis et aux électeurs en colère. Michelle Obama dit avoir peur, à la vue des sondages très serrés entre les deux candidats à une semaine du résulat. Elle appelle donc les abstentionnistes à voter pour éviter des conséquences dramatiques, en particulier pour les femmes.
Un discours historique pour les femmes.
“Si nous ne gagnons pas cette élection, votre femme, votre fille et votre mère deviendront des dommages collatéraux de votre rage. (…) Prenez nos vies au sérieux.” met-elle en garde avec émotion. Ces 10 minutes sur le droit à l’avortement donnent la chair de poule. Elle y rappelle qu’une femme peut être emprisonnée pour meurtre alors qu’elle a fait une fausse couche, que l’obligation de porter un foetus non-viable met en danger la vie des mères et fait exploser la mortalité infantile.
La colère l’emporte aussi quand elle souligne la différence de traitement entre Kamala Harris et Donald Trump, à qui l’on passe “son histoire de criminel condamné, de marchand de sommeil et de prédateur”, alors que chaque virgule d’un discours de Kamala Harris est critiquée.
Un discours contre la haine.
Michelle Obama explique enfin que le vote Trump est un vote de division et de haine. Un vocabulaire en opposition avec le slogan “Hope” de la campagne de son mari en 2008. De quoi faire renaître un peu plus le Obamacore, ce vent d’espoir qui rappelle les années Obama et semble renaître avec la candidature de Kamala Harris.