À l’heure où le wellness est roi, le vaste concept de bonheur nous obsède plus que jamais et les guides, gourous et formules toutes faites ne manquent pas, qui nous promettent joie et béatitude à l’autre bout du chemin. Sauf que. Comme le rapporte The Guardian, de nombreuses études montrent que notre obsessive quête du bonheur pourrait, justement, nous rendre plus malheureux. Alors, on fait comment ?
Pourquoi ça ne marche pas ?
- Parce que plus on en demande, moins on est satisfait de ce qu’on a, tout simplement. Notre désir constant de se sentir heureux aurait d’ailleurs tendance à accroître le sentiment de solitude car on finit, inconsciemment, par en vouloir à notre entourage de ne pas s’impliquer dans notre quête personnelle de bonheur, et par délaisser les interactions qu’on estime peu utiles à cette même quête. On est gonflé.es, non ?
- Chercher à être heureux à tout prix pourrait même altérer notre rapport au temps, sur le thème “les heures filent, et moi, je stagne” et nous empêcher d’apprécier les plaisirs simples, qui fonctionnent pourtant comme de véritables boosters d’humeur – particulièrement ces temps-cis.
- Sorry, mais la fameuse technique de visualisation du succès (aka où est-ce que je me vois dans 5 ans ?) ne peut rien non plus pour nous. Trop fantasmer sa propre réussite ferait naître une sorte de complaisance et un excès de confiance, qui nous poussent inconsciemment à moins travailler pour y arriver, comme si l’illusion du succès suffisait.
No worries, on a la solution
Son doux nom ? Le contraste mental, qui consiste à identifier clairement les obstacles qui nous empêchent d’atteindre notre but (= le bonheur) et à se concentrer sur les façons concrètes de les surmonter, plutôt que de se focaliser sur la visualisation dudit but juste pour se faire du bien à court terme. Frustration, tristesse et colère viennent avec l’acquisition de nouvelles leçons qui nous aident à avancer, de même que le stress peut être moteur de changements efficaces. Le tout est d’accepter ces obstacles et de les prendre en main un par un.
En somme, le bonheur n’est pas un sprint, mais bien une course de fond, alors préparez-vous au pire, célébrez les petites victoires, et vous aurez plus de chances d’atteindre le meilleur avec, à la clé, une meilleure connaissance de vous-même. Et ça, ça n’a pas de prix, right ?