Trop entendu, raz-le-coco ? Utilisé à tout va ces dernières années, on n’osait presque plus définir le mot « empathie ». Mais les débats et les excès en valaient la peine puisque ce mot rentre aujourd’hui dans les programmes scolaires, les formations de manager, etc. L’empathie, ça s’apprend ? Carrément.
Des cours d’empathie au programme scolaire
Malene Rydahl – auteure du récent L’empathie, ça s’apprend ! – a constaté que 90% des français considèrent l’empathie comme une bonne chose, alors que 30% estiment que leur prochain en fait preuve. Il fallait que ça bouge. Malene n’a rien lâché et a conseillé Gabriel Attal sur sa réforme pour l’introduction de l’empathie au programme des petites classes. L’objectif concret : diminuer les risques de harcèlement à l’école.
S’inspirer des voisins qui nous veulent du bien
Au Danemark, on cultive l’empathie depuis le plus jeune âge. Empathie émotionnelle, sociale ou cognitive… elles sont toutes enseignées pour apprendre aux enfants à se connaître soi-même pour mieux comprendre les autres. C’est un peu comme un cours où l’on se glisserait dans la peau de quelqu’un. Là-bas, ça se dit » faire société » et ça marche.
Les 3 types d’empathie
Pour aller un cran plus loin, Amy J. Wilson, professeure à Harvard et experte du sujet décrypte les 3 types d’empathie et comment les manier à tour de rôle dans nos relations et notre boulot.
Crédit : NYT