Cette femme connait le goût des nuages. Ryoko Sekiguchi, poétesse tokyoïte-parisienne, a grandi entre les odeurs d’imprimeries et celles de l’école de cuisine de sa mère. Pas étonnant donc qu’elle cerne mieux que quiconque le côté palpable de ces choses si intangibles : les nuages, les ombres, etc. Dans son nouveau roman L’appel des odeurs, composé comme un recueil de poésie, elle fait de la senteur son héroïne. À aller respirer directement en librairie.