Le topo :
Green Girl Crush ! Figurant parmi les “Women of the Year”, Ayisha Siddiqa était en couverture du Time en mars. Quand on l’écoute expliquer son engagement dans cette vidéo, on comprend instantanément pourquoi.
L’explication :
Devenue activiste le jour où les eaux polluées du Pakistan ont tué ses grands-parents, elle explique qu’on abuse de Mère Nature comme on abuse d’une femme : on prend sans consentement, on ignore ses pleurs. Pourtant, c’est elle qui nous donne la vie.
Pendant la COP27, c’est par un poème renversant qu’elle apostrophe les dirigeants politiques et exprime sa colère face aux pays développés qui n’ont qu’un mot à la bouche : “sustainability”. Dans son pays, ce mot n’existe pas car l’heure est à la catastrophe : canicules spectaculaires (52°C l’été dernier) et inondations historiques, obligeant 33 millions de personnes à quitter leurs terres… Elle rappelle que la crise climatique doit être pensée comme une crise globale : “On est tous dans le même bateau, le Nord et le Sud. Si le Sud coule, le Nord aussi.” Du haut de ses 24 ans, elle a déjà fondé Polluters Out, une coalition mondiale de jeunes activistes, et participé au lancement de Fossil Free University, une formation en ligne pour celles et ceux qui veulent agir. Normal, d’après ses amis, elle a la force de milliers de soleils réunis. Depuis qu’on a entendu parler d’elle, on ne lâche plus son compte Insta. Galvanisant !
Crédit : Josefina Santos / The Time