S’il est encore un peu tôt pour crier victoire pour Biden, on a quand même un peu envie d’y croire. Mais par temps de vaches maigres et de grosses soifs, on n’est pas obligé de craquer son livret A pour se payer une bonne bouteille de bulles. Alors voici quelques pétillantes alternatives* au champ’, dont on ne sait pas encore si elles serviront à noyer notre chagrin ou à fêter le départ de l’Homme Orange de la Maison-Blanche… Allez, on y croit.
Pet’ nat’
La bulle moderne ! Diminutif de « pétillant naturel ». Ce sont des vins de soif joyeux et espiègles, à boire entre copains d’habitude, plutôt avec ses co-confinés en ce moment. Notre conseil : la frisante bulle italienne Alpino de la Cantina Furlani (environ 17€) ou le mauzac nature gaillacois du Domaine Plageoles (env.15€). Très grosse « buvabilité » comme disent les milieux avertis.
Crémant
De Loire, d’Alsace, du Jura ou de Savoie… on est carrément crémant ! Enfin, s’il est naturel, donc le moins dopé possible aux produits chimiques : dans ce cas-là, ça peut clairement l’emporter sur un champagne lambda. Notre conseil : le crémant du Jura de Jérôme Arnoux (environ 15€). L’élégance à prix ami.
Vouvray
Comme nul n’est censé ignorer la Loire, misez sur le vouvray ! Le cépage blanc du coin c’est le chenin, vif et tonique : parfait pour remonter le moral en berne du covidien enfermé, ou pour trinquer au départ de Trump en croisant les doigts. Notre conseil : le chenin mousseux en méthode traditionnelle du Domaine Breton (environ 14€).
Cidre et poiré
Le cœur à ses raisins… mais il a aussi ses pommes et ses poires ! Quand c’est bien fait, ça a la grâce d’un vin alliée à la gourmandise d’un jus doux. Notre conseil : les cidres de grande classe d’Eric Bordelet (environ 12€). En bonus, une curiosité danoise: un pétillant demi-sec à base de cerise (un peu plus cher, environ 28€).
Et pour trouver le caviste où dégoter ces perles (et beaucoup d’autres !) près de chez vous, il y a l’excellente application Raisin : la bible du néo-buveur exigeant !