De longue date, les introvertis ont été considérés comme des leaders moins performants que les extravertis. Et pourtant ! Ce préjugé ne résiste pas à la réalité des faits, comme le montre le site américain The Hustle, qui a interrogé 421 dirigeants se présentant comme introvertis. L’occasion de battre en brèche quatre idées reçues sur l’introversion.
- Mythe #1 : Les introvertis ne sont pas intéressés par les postes de leaderships. Bill Gates (Microsoft), Jeff Bezos (Amazon) et Elon Musk (Tesla) se qualifient eux-mêmes d’introvertis… tout comme Gandhi et un quart des présidents américains, dont Barack Obama.
- Mythe #2 : Les introvertis n’ont pas les compétences “humaines” pour diriger. Pendant trop longtemps, un leadership efficace a été synonyme de charisme… le lien est pourtant loin d’être établi ! Des chercheurs ont montré que si les personnes vues comme charismatiques ont deux fois plus de chances que les autres d’être embauchées comme PDG, elles n’ont pas pour autant de meilleures performances. La même étude a montré que les introvertis, au contraire, dépassent les attentes.
- Mythe #3 : Les introvertis sont de mauvais communicants. En privilégiant l’écoute et l’analyse, les introvertis ont bien des atouts. “Peut-être qu’ils mettent plus de temps à intervenir, mais lorsqu’ils parlent, [les introvertis] s’assurent que leurs contributions sont solides et utiles”, explique The Hustle.
- Mythe #4 : Les introvertis n’aiment pas collaborer. Même si les introvertis tendent à privilégier le travail en solo, ils sont aussi très bons lorsqu’ils sont guidés par un objectif commun. Une étude menée par trois chercheurs américains auprès d’étudiants montre même que “les leaders introvertis écoutent attentivement et valorisent les membres de l’équipe, ce qui les motive à travailler plus dur.”
Alors, convaincu.e.s ?
Crédit : New York Times / Dominic Kesterton / The Hustle