On a tous et toutes vécu un moment où on était face un problème, une énigme, un mystère impossible à résoudre. Quand on y est arrivé (enfin), c’est un sentiment de satisfaction ultime qui se dégage. C’est en lisant le livre de Michael Lewis « Flash Boys »(2014) que David Brooks avait découvert la force morale de la curiosité, qu’il évoque dans son article pour le New York Times. Ce livre raconte comment certaines personnes ont découvert que les marchés financiers étaient truqués par des traders à Wall Street.
Comment expliquer que certaines personnes ont fait ce qu’il fallait alors que la plupart de leurs pairs n’ont même pas cherché à comprendre ce qu’il se passait ? La réponse : à Wall Street, les personnes sont motivées par l’argent, même s’ils en existent certaines motivées par l’envie d’apprendre et de comprendre.
Dans les secteurs d’activités de l’économie moderne du XXIe sicèle, une « culture de la connaissance » commence à s’instaurer. Chacun et chacun se contente de posséder des informations, mais ne recherche pas la connaissance, comme c’est le cas à Wall Street.
Or, la curiosité conduit à la compréhension totale de certaines choses. C’est aussi une source d’innovation majeure. La connaissance n’est donc acquise que par ceux qui mettent de côté leur profit personnel et privilégie leur curiosité et leur envie de savoir. Ce n’est qu’en étant curieux que l’on arriverait à apprendre.
La curiosité, le fondement de la croissance personnelle et professionnelle
Brooks n’est pas le seul à le penser. Justin Musk, ex-femme de l’entrepreneur en série, inventeur, ingénieur Elon Musk, partage un conseil sur comment devenir milliardaire : « arrêtez de penser à l’argent et soyez profondément, intensément curieux du monde. »
Comme le démontre bien cet article de The Guardian, ce n’est pas seulement ce que l’on sait qui compte, c’est ce que l’on veut savoir. Les curieux sont capables de résoudre des problèmes difficiles parce qu’elles les résolvent en réalité pour eux-mêmes.
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